"La trajectoire définie précédemment (...) se révèle insuffisante pour permettre d'atteindre nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre", explique Nicolas HULOT, le ministre de la Transition écologique.
La contribution climat-énergie, ou taxe carbone, a été créée par la loi de finances pour 2014.
La loi de transition énergétique avait fixé un tarif de 56 € en 2020 et de 100 € en 2030.
La loi de finances pour 2018 définit les nouveaux plafonds : 30,5 €/t CO2 en 2018, 55 € en 2019, 86,2 € en 2022 pour atteindre 100 € en 2030.
Cette évolution va être menée en parallèle d'une baisse globale des prélèvements obligatoires d'un point de PIB, explique le ministère de l'Ecologie, ce qui va permettre de faire converger la part de la fiscalité écologique dans le PIB (4,75% actuellement) vers la moyenne européenne (6,31%).
La mesure doit surtout contribuer à l'atteinte de l'objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050 fixé par le Plan climat présenté en juillet dernier.
Cette augmentation, lisible sur les cinq années à venir, doit permettre "d'influencer les choix des acteurs économiques et de favoriser l'innovation verte, notamment en améliorant l'efficacité énergétique et en développant l'utilisation de produits énergétiques moins carbonés", explique Nicolas Hulot. |